mercredi 31 décembre 2008

Bonne année 2009!!

Mathieu, Papyr et Jean-Jacques vous souhaitent à tous une très
bonne année
2009!!


Qu'elle soit pleine de cookies, de réacteurs nucléaires, de voyages, d'aventures et de rencontres!

mardi 30 décembre 2008

Papyr s'énerve


"Non, mais vous ne pouvez pas faire des sièges à ma taille de temps en temps!?!"

lundi 29 décembre 2008

4ième symphonie de Papyr


Quand on est un grand musicien comme Papyr, tout nouvel instrument est toujours bon à essayer...

jeudi 25 décembre 2008

Le 25 décembre au matin...


Le voici le moment tant attendu par les ratons-laveurs !

mercredi 24 décembre 2008

La légende du raton laveur de noel

Allez…

Allez asseyez-vous mes petits.

Grand-père va vous raconter une histoire…

C’est l’histoire de Ripar, le raton-laveur de Noël…

Il était une fois, il y a très très longtemps, isolé dans la forêt du nord du Québec un paisible petit village de ratons-laveurs du nom de Noël. Or, à Noël vivait un raton-laveur du nom de Ripar. C’était un jeune raton laveur, avec de grandes et belles cernes ; lesquelles étaient en grande partie dû au fait que Ripar était follement amoureux de la belle Célestine, et passait ses nuits à penser à elle plutôt qu’à dormir. En vain il cherchait un moyen de l’approcher, de la séduire, mais il était trop timide, et perdait tous ses mots et son naturel quand il la croisait. Et malheureusement la belle n’avait pas le moindre regard pour lui, et restait sourde à ses tentatives.

Un jour, il décida alors de lui offrir quelque chose pour tenter d’attirer son attention. Il parti alors dans la forêt à la recherche de la plus belle noisette, et emballa son présent dans un beau papier coloré avant de venir l’offrir à sa dulcinée, le soir même en lui faisant sa déclaration. La noisette était bien belle, et le cadeau éloquent, mais il ne récolta ce soir là qu’un regard gêné et embarrassé de la belle Célestine qui le laissa une fois de plus sous son balcon…

Déçu, il décida alors le lendemain de trouver un cadeau plus beau encore afin de la séduire, et parti alors en quête du plus beau des colliers de la région. Après de longues heures de travail, il revint alors avec le plus beau bijou d’apparat que l’on avait vu, de mémoire de raton-laveur, dans le village. Serti de pierres blanches et de coquilles de noisettes sculptées, il fit pâlir de jalousie toutes les ratons-laveuses du village, mais c’est à Célestine que Ripar l’offrit. Laquelle le remercia mais lui expliqua une fois de plus qu’ils en resteraient là…

Persévérant, il trouva une nouvelle idée le lendemain et lui offrit encore. Tous les jours, il venait la voir avec un cadeau plus beau encore, n’attendant en retour qu’un baiser. Et tous les jours, il repartait le cœur triste…

Il décida alors de partir pour un long voyage afin d’aller voir le grand sorcier baleine qui vivait dans les fjords de Tadoussac. Ce sage dont la réputation était immense saurait certainement lui indiquer quoi offrir à Célestine pour gagner son cœur. Il dû marcher pendant des semaines entières, nager à travers les eaux glacées du Saint-Laurent, avant de trouver le sage. Il lui offrit alors un gros cookie à la noisette, en espérant qu’il pourrait l’aider en retour. Le cétacé accueillit avec grand plaisir la friandise et écouta attentivement son histoire. Cependant, lorsque Ripar lui demanda d’utiliser ses pouvoirs pour séduire la belle Célestine, le sage refusa.

« On ne peut pas forcer l’amour de quelqu’un… Cela doit venir d’elle, et d’elle seule. ». Puis il ajouta : « Et, …, c’est toi qu’elle doit aimer, pas tes cadeaux… »

Sur ces mots la baleine replongea dans les profondeurs laissant Ripar qui ne se sentait guère bien avancé.

Désespéré il prit le chemin du retour, afin d’aller se préparer pour l’hiver…

Cependant le froid arriva plus tôt que prévu, et coupé sur sa route par le blizzard, Ripar fut forcé de s’arrêter dans la ville de Québec. La neige tombait abondamment et les températures descendaient autour de -20°C. Il était impossible de voyager… Ripar prit son mal en patience et resta quelques jours tranquillement à boire du jus de noisette à la taverne du cookie fringuant. C’est alors, qu’un soir, un pauvre raton-laveur totalement frigorifié arriva à la taverne. Il était totalement trempé et grelotait de tous ses os. Ripar reconnu bien vite le père Gaspard, de son village. C’était un brave homme, parmi les plus robustes qu’il connaissait. Dès qu’il fut réchauffé et remonté par quelques noisettes, le père Gaspard raconta son histoire. Le village avait été surpris par l’hiver, lui aussi. Ils n’avaient pas pu faire suffisamment de réserves. Hommes et femmes rationnaient les cookies, tout en sachant que si le mauvais temps se maintenait, ils n’auraient pas de quoi tenir l'hiver… (Ce fut d’ailleurs en cette occasion que fut inventé le célèbre dicton : « Tant qu’il y a des cookies, il y a de l’espoir. ») Il fallait de toute urgence préparer un convoi de ravitaillement et aller les secourir. Tous unis, les ratons-laveurs de Québec préparèrent un immense traineau, chargé de provisions pour leur permettre de tenir tout l’hiver, et attendirent une accalmie pour le faire partir.

Mais l’accalmie ne venait pas. Plus le temps passait, plus les conditions se dégradaient… Le traineau, bien trop lourd s’enfoncerait dans la neige et ne pourrait plus avancer. Le froid transpercerait toutes les fourrures, … Même les plus braves renonçaient à s’aventurer pour un tel voyage par ce temps.

Cependant, Ripar ne pouvait accepter l’idée de laisser son village souffrir sans rien faire. Il ne pouvait pas les abandonner. Il ne pouvait pas accepter que la belle Célestine, souffre la disette… Elle ne l’aimait pas… Il le savait, et n’espérait plus rien… Mais ce n’était pas une raison pour ne pas lui venir en aide.

Il se couvrit du mieux qu’il le pu, avec un grand manteau rouge (oublié par des Anglais), prit son courage à deux mains, et sous les encouragements des habitants de Québec s’engouffra dans la forêt. Les premiers jours se passèrent plutôt bien, même si le froid était rude. Le quatrième il dut subir l’assaut d’un curieux écureuil maniaque et acharné du nom de scratch, qui voulait à tout prix lui voler une noisette. Le cinquième jour, il du semer un ours qui avait repéré sa cargaison… Il dormait au creux des arbres, mais d’un seul œil pour surveiller son traineau.

Au bout d’une semaine, il était exténué, et rageait de ne pas avancer plus vite. Ses petites pattes le faisaient terriblement souffrir. Mais c’est surtout le jour où sa boussole fut tellement gelée qu’elle n’indiquait plus l’ouest (les boussoles raton laveur indiquent toujours l’ouest), et qu’il se perdit dans la forêt que Ripar voulu abandonner… Tout ceci était trop dur, et aucune récompense, aucune reconnaissance ne valait cette épreuve. Résigné il se construisit un igloo et s’y installa bien au chaud pour attendre la fin du blizzard. Puis alors qu’il déjeunait, en prévoyant de rebrousser chemin vers la plaine, il repensa à Célestine, à sa famille, et à tous les habitants du village… Il les voyait affamé, les cernes au ventre… Non ! Il ne pouvait pas renoncer ! Alors oubliant le froid, oubliant les douleurs, il reparti à travers la tempête, pour les aider.

Le lendemain matin, le 25 décembre, il reconnu enfin un chemin familier, et quelques heures plus tard, il arriva recouvert de neige et de glace à l’entrée de son village. Son petit bonnet rouge portait une véritable boule de neige à sa pointe, et sa moustache était blanche de glace. C’est ainsi qu’il rentra dans la première maison qu’il trouva et se mit à distribuer nourriture et offrandes en tout genre. Il allait de maison en maison, partageant du bonheur à chaque porte. Tout à chacun lui proposait toujours de rester se réchauffer un peu, ou partager leur nouveau repas, mais non il répondait toujours qu’il y avait tant d’autres ratons laveurs à aider, et repartait. Il fit toutes les maisons du village, avant de s’arrêter devant celle de Célestine, où avec un pincement au cœur, il entra dignement et offrit ce qu’il lui restait de plus beau sans cette fois ne rien demander à sa belle ; pas le moindre merci, pas le moindre regard, … juste la certitude qu’elle allait bien.

Et ce fut elle, qui lui proposa de rester se réchauffer un peu, et partager leur repas. Et ils restèrent ainsi quelques heures à discuter, à partager ce cadeau des ratons-laveurs de Québec et la joie de se savoir au chaud et en sécurité. Ripar devint un véritable héros dans son village et bien au-delà et découvrit les caresses étranges du succès, ces bravos que l’on reçoit que lorsque l’on n’en a plus vraiment besoin. Il découvrit également peu après que l’amour arrive toujours quand on ne s’y attend plus, et épousa la belle Célestine au printemps suivant.

Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

Et depuis ce jour, et ce dans tous les villages ratons-laveurs du monde, pour célébrer l’histoire du raton laveur de noël, le 25 décembre, on offre des cadeaux au gens qu’on aime, sans rien attendre en retour.

mardi 23 décembre 2008

Une rencontre étrange


"Donc... Votre métier... C'est de distribuer des cadeaux ? Et vous ne travaillez qu'un jour par an ?"

Pour mettre les cadeaux...

... il faut bien un sapin !

Un petit, c'est plus facile à transporter.


Mais un grand, c'est plus joli !

lundi 22 décembre 2008

Christmas band

"Ouf ! J'ai cru que j'allais arriver en retard au concert..."

Pour être plus rapide sur la neige

dimanche 21 décembre 2008

Avec modération

Un petit peu de boisson avec le repas, ça ne fait pas de mal...

samedi 20 décembre 2008

Préparation de Noël

Papyr aime bien décorer son chez-lui à l'approche des fêtes. (Tous les ans, le 25 décembre, les ratons-laveurs s'offrent des cadeaux pour célébrer une vieille légende raton-laveur qui remonte à des temps immémoriaux. )


Reprend peut-être une dizaine de boîte... pour être sûr...

jeudi 18 décembre 2008

Papyr aux états-unis : le film!



(Pour les lecteurs qui souhaiteraient télécharger le film, et pouvoir le regarder en meilleure qualité (fortement recommandé) vous pouvez le trouver sur http://www.megaupload.com/?d=3AIKNAQJ . Attention il faut patienter 45s avant de pouvoir commencer le téléchargement.)

dimanche 14 décembre 2008

mais encore...

Papyr continue son tour d'horizon.

Eh oui, à Tricastin, il y a aussi des éoliennes !
C'est assez grand quand on est juste à côté...

Le site comptera bientôt trois éoliennes de 2,3 MW (parmi les plus puissantes). Plus que 1650 autres éoliennes comme celles-ci et on atteindra la même puissance électrique que le site nucléaire.

Malheureusement, cette puissance n'est disponible que lorsque le vent est à la bonne vitesse (en moyenne, 20% du temps). L'avenir de l'éolien passe par l'innovation et la coordination avec d'autres moyens de production d'électricité.

vendredi 12 décembre 2008

mais aussi...

Papyr s'intéresse aussi aux autres formes de production d'électricité. A moins d'un kilomètre du site de Tricastin, se trouve la centrale hydroélectrique de Donzère-Mondragon.



Comme toutes, les centrales, c'est moche !

Il y a une turbine à côté de la route et Papyr, dès qu'il voit un truc, il ne peut pas s'empêcher de grimper dessus pour une photo...

Sacré Papyr...

mercredi 10 décembre 2008

La face cachée de Tricastin

Mais cela ne s'arrête pas là !

Juste à côté de la centrale, il y a l'usine d'Eurodif. C'est le site français d'enrichissement de l'uranium.
Contrairement à la centrale, le site possède deux tours aéroréfrigérantes pour dissiper les grosses quantités d'énergie utilisées. (Ces tours, comme toutes les autres, ne rejettent que la vapeur d'eau non radioactive.) Enfin, cela va bientôt s'arrêter car une nouvelle usine, avec une nouvelle technologie bien moins consommatrice d'énergie est en cours de construction sur le même site.
Papyr n'a pas voulu trop s'approcher du portail... Il ne voulait pas qu'un gardien lui demande pourquoi il se faisait prendre en photo ici. Question plutôt embarrassante !

lundi 8 décembre 2008

Tricastin

Quand il ne fait pas de recherche avec les sangliers (cf. un prochain post), Papyr travaille en déplacement dans les centrales. Ici, sur le site de Tricastin, qui a beaucoup fait parler de lui ces derniers mois.


Dans cette centrale, il n'y a pas de tours aéroréfrigérante (appelées "cheminée", à tort). La centrale est directement refroidie par le canal du Rhône juste à côté.

Une centrale nucléaire (comme une centrale au gaz, au charbon ou au pétrole) produit un tiers de son énergie sous forme d'électricité et deux tiers sous forme de chaleur. La chaleur est parfois rejetée directement dans la mer, la rivière ou l'atmosphère, mais elle est souvent réutilisée. C'est ce qu'on appelle la cogénération. Elle peut servir pour l'industrie ou pour l'agriculture (chauffage de serres, par exemple). Elle a aussi des usages insolites. Par exemple, à Tricastin, elle permet de réchauffer la fermes aux crocodiles toute proche.

vendredi 5 décembre 2008

mercredi 3 décembre 2008

Papyr au contact des éléments


Papyr, le premier raton-laveur à avoir regardé le couché de soleil sur le Pacifique et sur l'Atlantique.

Maintenant, il ne manque plus que l'océan Indien, l'océan Arctique et Antarctique...

lundi 1 décembre 2008

Au bassin d'Arcachon

Papyr découvre un étrange animal...

Quel genre de cookies vous pouvez bien manger avec votre coquille ?